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Etudes héraldiques
20 août 2006

Première analyse : les armoiries des villages de la sénéchaussée de Sisteron.

                   

 

           S_n_chauss_e_g_n_ral_mail

                                   Aux amis de l'Escapade en Jabron

 

I. AVANT-PROPOS.

Août 2006.

Quelques feuillets encadrés d'un armorial découverts dans une habitation patricienne de Noyers-sur-Jabron, village proche de Sisteron (Alpes de Haute-Provence), constituent le point de départ d'un intérêt porté aux armoiries des communes de cette partie attachante de la Provence, autrefois dénommée Basses-Alpes.

Les planches précitées se révèlent être issues d'un ouvrage du nommé Saint-Marcel EYSSERIC (1831-1915), dans lequel il est notamment question des blasons des communes de la Sénéchaussée de Sisteron (62 villages outre Sisteron).

Des blasonnements issus de deux ouvrages de référence seront soumis à la sagacité des membres du Cercle HERALDUS de Mons (Belgique). Ces ouvrages sont :
-
une réédition de l'Armorial des Communes de Provence, oeuvre de Louis de BRESC, publié en 1866, lui-même basé sur le Grand Armorial de France réalisé par d'HOZIER (suite à l'édit de 1696 de Louis XIV),
- l'Armorial Général des Communes de France de Jean-Jacques LARTIGUE, Président du Conseil français d'héraldique, Editions Christian 1995, basé sur "la collection de J. FORIEN de ROCHESNARD" conservée à la Bibliothèque Nationale sous la cote <Manuscrit Français 15911 à 15921>

Munis de ces deux ouvrages, nous pouvons nous lancer dans                                              l' Etude sommaire des armoiries des villages de la Sénéchaussée de Sisteron.

II. INTRODUCTION.

Si l'histoire d'une famille illustre et de son antique blason a de l'attrait et du charme pour le lecteur, cet engouement nous paraît plus vif encore si cette histoire s'applique aux insignes d'une commune, à la description de son antique écusson voire de sa noble devise.

Bien que la plupart des communes dont nous allons parler aient conservé aujourd'hui les armoiries que nous allons décrire, notre étude se situe chronologiquement avant l'année 1789. La Révolution française a, en effet, d'une part, bouleversé les ordres politique, administratif et judiciaire établis sous l'ancien régime, et, d'autre part, proscrit l'usage du blason en même temps que la noblesse et les titres. Les villes furent toutefois autorisées, dès le Premier Empire, à reporter leurs armoiries.

D'une façon générale, nous placerons l'origine des armoiries des cités provençales (comme de l'héraldique dans son ensemble d'ailleurs) à la fin du XIème siècle. Il n'est, en effet, point douteux que c'est à l'époque des croisades, qui commencèrent en 1096, que les villes de Marseille, Toulon, Antibes et Fréjus, où s'embarquaient chaque jour des milliers de croisés, adoptèrent cette simple croix qui reste encore aujourd'hui leur blason pour perpétuer le souvenir de guerres lointaines entreprises pour le délivrance du tombeau du Christ.

                                                Blason_Marseille 

Suivant l'entraînement des siècles, les communes qui avaient un blason (concession par le Prince ou imitation des armoiries du seigneur, terres appartenant à un ordre tel celui de Malte...) l'étalaient orgueilleusement et celles qui en étaient privées ambitionnaient le même bonheur et s'attribuaient un emblème. Les armoiries municipales n'étaient toutefois pas soumises à des normes bien fixes (forme invariable-conformité aux règles du blason). L'édit de 1696 règla définitivement la question : il imposa à toutes les communes de faire enregistrer, moyennant paiement, leurs armes (les communes qui n'en possédaient pas encore s'en virent  imposer d'office) dans l'Armorial Général de France dont Charles d'Hozier, dont il était question ci-avant, fut institué le gardien avec titre de juge d'armes. On reconnait le but fiscal de l'édit précité qui, comme beaucoup d'autres, fut rendu à une époque de détresse financière du grand roi Louis XIV. Il n'en reste pas moins que ce recueil est resté jusqu'aujourd'hui la source officielle où l'on peut puiser des renseignements authentiques bien souvent ignorés.

                               Armoiries_QUIMPER___brevet_d_armes_edited          

      Ordonnance conférant les armoiries de la ville de Quimper signée par d'Hozier.
                        [Remerciements à notre correspondant Monsieur Friart.]

                                D_Hozier2

                                Ordonnance similaire relative à une association.

III. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET JUDICAIRE AVANT 1789.

Avant la révolution de 1789, on divisait la Provence en haute et basse. La haute, au nord, comprenait six diocèses : Sisteron, Apt, Digne, Sénez, Riez et Glandevès ; elle comptait, par ailleurs, quatre sénéchaussées : Sisteron, Castelane, Digne et Forcalquier. La basse, au midi, comprenait sept diocèses : Arles, Aix, Marseille, Toulon, Fréjus, Grasse et Vence ; elle comptait huit sénéchaussées : Aix, Draguignan, Arles, Marseille, Toulon, Hyerès, Brignoles et Grasse.

A l'époque de la réunion du Comté de Provence à la France (1481), celui-ci était divisé en 26 circonscriptions administratives connues les unes sous le nom de vigueries, les autres sous celui de baillage, d'autres enfin sous celui de vaux ou vallées. Les vigueries (vicariae) étaient : Sisteron, Aix, Hyerès, Draguignan, Grasse, Forcalquier, Tarascon et Lorgues. Les baillages (bajuliae) étaient : St-Maximin, Barjols, Aups, Brignoles, Toulon, St-Paul, Apt, Digne, Moustiers, Guilleaumes, Seyne, Colmars et Castellane. Les vaux ou vallées étaient : Martigues, Lambesc, Tretz, Rians et Barrême.

En Provence comme dans les autres provinces, le roi était directement représenté par un gouverneur, un lieutenant-général qui remplaçait le gouverneur, un commandant, un intendant et des subdélégués.

L'administration judiciaire antérieure à 1789 s'organisait en justice souveraine et justice subalterne. La justice souveraine était représentée par le Parlement, sorte de cour d'appel, crée par Louis XII en 1504. La justice subalterne comprenait d'abord les douze sénéchaussées qui correspondent, de nos jours, aux tribunaux de première instance. Au dessous de ces juridictions, se trouvaient les juges royaux établis dans les chefs-lieux de viguerie et dans les villes un peu importantes. Enfin, les juges bannerets et lieutenants de juges ou baillis dans les autres petites communes : c'étaient les justices de paix de l'époque. Ce système judiciaire fonctionna de 1638 à 1789.

IV. ETUDES DES ARMOIRIES DES DIFFERENTES COMMUNES.

Remarques liminaires :

- La représentation graphique des blasons provient, sauf indication contraire, des planches tirées de l'ouvrage de Saint-Marcel EYSSERIC précité.

- Est mentionnée, à la suite du blasonnement par d'Hozier (avec sa ponctuation d'origine),  la référence au volume et au folio de l' Armorial Général où l'on pourra trouver cette description, puis l'indication du volume et du folio du régistre des blasons dessinés et coloriés (deux villages ne figurent toutefois pas dans le Grand Armorial ) ; suivra, pour les communes existantes encore de nos jours, le blasonnement par Jean-Jacques Lartigue. Viendra, in fine, la lecture, par le Cercle Heraldus, des armoiries reprises aux feuillets issus de l'ouvrage de Saint-Marcel EYSSERIC suivie d'observations éventuelles.

- Sauf indication contraire, les armes ont été présentées à l'enregistrement par la commune (et non imposées d'office),

- La taille des blasons peut être augmentée par simple clic sur l'image.

 

                                    SISTERON, chef-lieu de sénéchaussée.

                                            Sisteron_armes

d'Hozier dit : de gueules, à une grande S d'or, couronnée du même, accompagnée de deux fleurs de lis d'or, posées une à une à chaque flanc, et en pointe de deux annelets du même. (Arm. I, 307 ; bl II, 1335)

Lartigue dit :
1. de gueules à la lettre capitale S couronnée d'or
2. d'azur à la lettre capitale S couronnée d'or
3. d'azur à la lettre majuscule S couronnée, accompagnée en chef de deux fleurs de lys, et en pointe d'un besant, le tout d'or

Heraldus lit : de gueules à une grande S en abîme, couronnée, accostée de deux fleurs de lys, en pointe (en champagne) deux annelets, le tout d'or

Sisteron (en provençal Sistéroun) était, avant la révolution, comme nous venons de le voir, chef lieu de sénéchaussée, de viguerie et siège d'un évêché. La couronne est soit ducale soit de marquis.

Possession des Voconces, puis des Romains, « Segustero » était, dès le IVème siècle une ville importante de la seconde Narbonnaise. Des fouilles ont exhumé des substructions d’un mausolée et des restes de la cité gallo-romaine s’étendant au long de la Via Sinistra qui reliait entre elles la voie Domitienne et la voie Aurélienne.

 

A la fin du Vème siècle, Sisteron reçoit un siège épiscopal, et subit les incursions de tous les peuples qui, pendant quatre cents ans, ont ravagé la Provence.
Après Charlemagne, Sisteron fait partie du Royaume d’Arles, puis pendant un siècle et demi la capitale politique ou du moins la place forte du minuscule état qui retourne au comté de Provence en 1209 après la mort de Guillaume II.

 

Puis de 1209 à 1481, la ville vit l’existence tantôt brillante tantôt difficile de l’état Provençal que Charles III lèguera à Louis XI.
En 1481, Sisteron devient ville du Royaume de France. Elle n’en perd pas pour autant sa valeur stratégique, et cet écrit du XVIème siècle le laisse bien entendre qui dit que Sisteron est : « Forto villo de gran passage per passa los mons ».

 

De 1560 à 1600 la ville est le théâtre de luttes sans merci. Sisteron passe des mains des Protestants à celles des Catholiques. Les sièges y durent des mois, la ville est abandonnée, reprise, et quand la France retrouve la paix sous Henri IV, la cité n’est plus qu’un amas de ruines. Quarante années de luttes lui ont coûté sa prospérité, les trésors de ses églises, et ses plus beaux monuments.

 

Les XVIIème et XVIIIème siècles y seront sans histoire, à peine en 1617 une révolte (un impôt nouveau) brutalement réprimée. C’est le dernier sursaut d’une ville qui rentre dans le rang sous la poigne terrible de la monarchie retrouvée.
Le 5 mars 1815, Napoléon, de retour de l’île d’Elbe, s’arrête à Sisteron et déjeune à l’auberge du Bras d’Or.

Le 15 août 1944, Sisteron offre à la libération de son territoire une centaine de morts, lors d'un bombardement, et le cinquième de ses maisons, dont la Citadelle (réhabilitée depuis à l'identique) et la porte du Dauphiné.

Aujourd’hui Sisteron a pansé ses blessures, retrouvé son rythme de cité provençale joyeuse, belle, accueillante. Elle est, plus que jamais la "clef de la Provence" (F.Mistral), plus que jamais la perle du Haut Pays.

 

 

 

 

 

 

                                     1. AUBIGNOSC

1

 

d'Hozier dit : Pas de mention de ce village dans le Grand Armorial.

Lartigue dit : de gueules à une tour couverte d'or

Heraldus lit : de gueules à une tour couverte d'or, ajourée, portillée et maçonnée de sable

 

 

                                     2. AUTHON

2

d'Hozier dit : d'azur, à une croix de Malte d'argent, bordée d'or  (Arm. I, 290 ; bl II, 1321)

Lartigue dit : d'azur à une croix de Malte d'argent, bordée d'or

Heraldus lit : d'azur à une croix de Malte d'argent, bordée d'or

Porte une croix de Malte parce que sa seigneurie, des chevaliers du Temple, passa à l'Ordre de Malte et faisait partie de la commanderie de Gap.

 

 

 

                                     3. BARCILONNETTE de Vitrolles

3BIS

 

Pas de mention de ce village ni dans le Grand Armorial de France de d'HOZIER , ni dans l'Armorial des Communes de Provence de Louis de BRESC, ni dans l'Armorial Général des Communes de France de Lartigue.

A noter que les armes sont identiques à celle de Barcelonnette à savoir de gueule, à trois roses d'argent, deux et une (Arm. I, 291 ; bl II, 1322)

Heraldus lit : de gueules à trois roses d'argent

 

 

 

                                     4. BARRET de LIOURES

4

d'Hozier dit : de gueules, à un grand rocher d'argent, sur le haut duquel est bâti un bourg composé d'une église et de quelques maisons esssorées de sable (Arm. I, 286 ; bl II, 1319)

Heraldus lit : de gueules à un grand rocher d'argent sommé d'un bourg du même, composé d'une église et de trois maisons essorées, portillées et ajourées de sable

 

 

 

                                     5. BAYONS

5

d'Hozier dit : d'azur à une fasce d'argent, chargée du mot BAYONS, en caractère de sable, surmontée d'une autre fasce d'argent, et, accompagnée en pointe de deux étoiles d'or (Arm. I, 284 ; bl II, 1327)

Lartigue dit : d'azur à une fasce d'argent chargée du mot BAYONS de sable, surmontée d'une autre fasce d'argent, et accompagnée en pointe de deux étoiles d'or

Heraldus lit : d'azur à deux fasces d'argent, celle en pointe chargée du mot BAYONS en lettres capitales de sable, accompagnées en champagne de deux étoiles d'or

Les fasces qui ornent l'écu proviennent de la famille de Gaillard dont une branche posséda pendant longtemps cette seigneurie.

 

 

 

                                     6. BEAUDUMENT

6

d'Hozier dit : de sinople, à une fasce d'or (Arm. I, 291 ; bl II, 1322) [orthographié BAUDUMENT]

Lartigue dit : de sinople à une fasce d'or [orthographié BAUDUMENT]

Heraldus lit : de sinople à une fasce d'or

 

 

 

                                     7. BELLAFAIRE

7

d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot BELLAFFAIRE de sable, et, accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe (Arm. I, 292 ; bl II, 1324)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot BELLAFFAIRE de sable, accompagnée de trois étoiles d'argent

Heraldus lit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot BELLAFAIRE en lettres capitales de sable, accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe

 

 

 

                                      8. BEVONS

8                     Bevons Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : d'or à un grand B capital de sable adextré de quatre pointes du même, rangées en fasce, et senestré de cinq pointes du même, rangées aussi en fasce (Arm. I, 288 ; bl II, 1319)

Lartigue dit : d'or à la lettre capitale B, de sable, accostée de huit clous du même, rangés en fasce de chaque côté

Heraldus lit : d'or à un grand B capital en coeur, accosté à dextre de quatre carreaux et à senestre de cinq carreaux, rangés en fasce, le tout de sable

Armes parlantes.

 

 

 

                                      9. LE CAIRE

9

d'Hozier dit : de sinople, à un bourg composé d'une église et de plusieurs maisons d'argent, essorées et ajourées de sable, senestré d'un grand rocher d'argent, du milieu duquel sort une rivière du même, coulant entre le bourg et le rocher, au chef d'argent, chargé de ces deux mots LE CAIRE, en caractère de sable  (Arm. I, 307 ; bl II, 1335)

Lartigue dit : de sinople à un bourg de sable posé sur un rocher d'argent, une rivière sortant du rocher ; au chef d'argent chargé du mot LE CAIRE de sable

Heraldus lit : de sinople à un bourg composé d'une église et de trois maisons d'argent essorées, portillées et ajourées de sable, senestré d'un grand rocher d'argent du milieu duquel sort une rivière ondée du même, coulant en barre, au chef d'argent chargé des deux mots LE CAIRE en lettres capitales de sable

Ce village tire ses armes de sa position à côté (ou cairé) d'une montagne taillée à pic, aux pieds de laquelle coule une petite rivière qui se tranforme souvent en torrent impétueux.

 

 

 

                                     10. LA CHARCE

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d'Hozier dit : de sinople, à un bourg de plusieurs maisons jointes, d'argent, ajourées de sable (Arm. I, 300 ; bl II, 1336)

Heraldus lit : de sinople chargé en coeur d'une terrasse surmontée d'un bourg de six maisons ajourées et portillées de sable, le tout d'argent

Cette terre avait été érigée en marquisat par Louis XIII avec union de la baronie de Cornillon, par lettres patentes de mai 1629 et du 10 mai 1638, enregistrées le 16 mai 1640, en faveur de René de la Tour, seigneur de Gouvernet, conseiller d'état et capitaine de 50 hommes d'armes, en considération des services qu'il avait rendu à Sa Majesté et au roi Henri IV.

                                     11. CHATEAU ARNOUX

11

d'Hozier dit : d'or à un château composé de deux hautes tours pavillonnées et jointes par un entre-mur, le tout de sable, maçonné et ajouré d'argent, adextré de la lettre C, de sable, et senestré de la lettre A, du même (Arm. I, 283 ; bl II, 1327)

Lartigue dit : d'or à un château à deux hautes tours jointes par un entre-mur, pavillonnés de sable, accosté des lettre capitales C et A de sable

Heraldus lit : d'or à un château de sable à deux tours couvertes, portillé, ajouré et maçonné d'argent, adextré de la lettre C capitale et senestré de la lettre A capitale du même

Les armes de ce village sont deux fois parlantes, par le château et par les deux initiales "C" et "A".

                                     12. CHATEAUFORT

12

d'Hozier dit : d'azur, à un soleil d'or en chef, une étoile du même en coeur, et un croissant d'argent en pointe, l'étoile accostée des deux lettres C et F d'or (Arm. I, 283 ; bl II, ?)

Lartigue dit : d'azur à une étoile accostée des lettres capitales C et F, accompagnée en chef d'un soleil, le tout d'or, et en pointe d'un croissant d'argent

Heraldus lit : d'azur à une étoile en coeur surmontée d'un soleil, adextrée de la lettre capitale C, senestrée de la lettre capitale F, le tout d'or ; en champagne, un croissant d'argent

Ces armes sont parlantes seulement par les deux initiales "C" et "F".

 

 

 

 

                                     13. CHATEAUNEUF MIRAVAIL

13

d'Hozier dit : au 1er, d'or, à un arbre de sinople, arraché et fusté au naturel, mouvant d'un croissant d'azur ; au 2ème, d'azur, à un lion d'or, lampassé et armé de gueules(Arm. I, 296 ; bl II, 1325)

Lartigue dit : parti : 1) d'or à un arbre de sinople, arraché et fûté au naturel, mouvant d'un croissant d'azur - 2) d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules

Heraldus lit : parti : au 1) d'or à un arbre arraché de sinople surmontant un croissant d'azur ; au 2) d'azur à un lion d'or armé et lampassé de gueules

Ce village porte les armes des Silvestre et des Gaffarel qui possédaient cette seigneurie lors de l'enregistrement des armoiries.

 

 

 

                                     14. CHATEAUNEUF Val St Donat

14                     Chateauneuf_Val_St_Donna_edited Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : de gueules, à un château de deux tours, jointes par un entre-mur, d'or, maçonné de sable, accompagné de trois roses d'argent, une en chef et deux en flancs, et en pointe, d'un trêfle du même, mouvant de deux palmes, d'or (Arm. I, 290 ; bl II, 1321)

Lartigue dit : de gueules à un château à deux tours jointes par un entre-mur d'or, accompagné de trois roses d'argent, une et chef et deux aux flancs, et en pointe d'un trèfle du même mouvant de deux palmes d'or

Heraldus lit : de gueules à un château d'or à trois tours, ajouré, portillé et maçonné de sable, accompagné de trois roses d'argent, une en chef et deux en flancs, et en pointe de deux palmes d'or en sautoir srmontées d'un trèfle d'argent

C'est à la fin du XVIème siècle que ce village fut séparé de celui de St-Vincent et forma à lui seul une communauté. Il fut érigé en marquisat, en faveur de Paul de Meyronnet, au mois d'avril 1727, par lettres patentes enregistrées le 3 mai suivant.

 

 

 

                                     15. CLAMENSANE

15                     Clamensane_edited Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : de gueules, à deux croisettes pattées d'or et deux étoiles du même, en chef et en pointe, et un coeur d'argent, en abime (Arm. I, 284 ; bl II, 1328)

Lartigue dit : de gueules à un coeur d'argent, accompagné de deux croisettes pattées d'or posées en bande, et de deux étoiles du même posées en barre

Heraldus lit : de gueules à un coeur d'argent en abîme accompagné en chef de deux croisettes pattées et en pointe de deux étoiles, le tout d'or

 

 

 

                                     16. CLARET 

16

d'Hozier dit : de gueules, à un château en forme de tour, donjonné de trois tourrelles d'or, le tout maçonné de sable (Arm. I, 289 ; bl II, 120)

Heraldus lit : de gueules à une tour d'or donjonnée, maçonnée, ajourée et portillée de sable

 

 

 

 

 

 

 

                                     17. CORNILLAC

17

d'Hozier dit : d'or à une fasce ondée d'azur, chargé d'un poisson, d'argent (Arm. I, 310 ; bl II, 1336)

Heraldus lit : d'or à une fasce ondée d'azur chargée d'un poisson nageant d'argent

 

 

                                     18. CORNILLON

18

d'Hozier dit : d'or, à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules, 2 et 1 (Arm. I, 307 ; bl II, 1436)

Heraldus lit : d'or à trois corneilles de sable membrées et becquées de gueules

Ces armes sont parlantes par les corneilles, qui ont été tirées du nom : Cornillon - corneilles.

                                     19. CRUIS

19

d'Hozier dit : d'azur, à un saint vêtu pontificalement, la mitre en tête, tenant de sa main senestre une crosse et levant la main dextre, comme pour donner la bénédiction, le tout d'or (Arm. I, 307 ; bl II, 1334)

Lartigue dit : d'azur au Saint vêtu pontificalement, mitré et tenant une crosse à senestre, et bénissanr de la dextre, le tout d'or

Heraldus lit : d'azur au Saint auréolé vêtu pontificalement, mitré, tenant une crosse à senestre et bénissant de la dextre, le tout d'or

Le saint qui bénit serait St-Martin de Tour, titulaire de l'abbaye de Cruis qui avait été fondée par Raymond-Berenger, comte de Provence, vers le milieu du XIIIème siècle et qui fut unie, en 1456, à l'évêché de Sisteron.

                                     20. CURBANS

20

d'Hozier dit : de gueules, à un pont à deux arches d'argent, sur une rivière du même (Arm. I, 301 ; bl II, 1331)

Lartigue dit : de gueules à un pont de deux arches d'argent posé sur une rivière du même

Heraldus lit : de gueules à un pont en chevron crénelé, maçonné de sable, à deux arches d'argent posé sur une rivière du même

Les armes de ce village sont celles de la famille Pontis qui à l'époque de l'enregistrement des armories possédait notamment cette terre.

                                     21. ENTREPIERRE

21

d'Hozier dit : de sinople, à deux grands rochers d'argent, mouvants l'un du flanc dextre, l'autre du senestre d'un bourg composé d'une église et de plusieurs maisons aussi d'argent, essorées de sable, bâti au pied du rocher à senestre et une rivière d'argent mouvant du rocher à dextre et coulant le long de ce bourg (Arm. I, 288 ; bl II, 1349)

Lartigue dit : de sinople à deux rochers d'argent mouvant des flancs, un bourg d'argent essoré de sable au pied du rocher senestre, une rivière d'argent coulant au pied du bourg

Heraldus lit : de sinople à deux rochers d'argent mouvant des flancs, un bourg d'argent essoré, portillé et ajouré de sable, au pied du rocher senestre une rivière d'argent coulant au pied du bourg

Ce village tire ses armes de sa situation entre deux montagnes séparées par le torrent dit "le Riou".

                                     22. L'ESCALE

22                      l_Escale_edited Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : de gueules à une tour carrée d'argent, maçonnée de sable, mouvante du flanc dextre, sur laquelle est arboré un étendard d'or, et une échelle d'argent appliquée contre la tour (Arm. I, 283 ; bl II, 1327)

Lartigue dit : de gueules à une tout carrée d'argent mouvante du flanc dextre, avec un étendard d'or, et une échelle d'argent posée contre la tour à senestre

Heraldus lit : de gueules à une tour carrée d'argent crénelée, à la porte et aux fenêtres d'argent, maçonnée de sable, mouvante du flanc dextre, surmontée d'un guidon d'or, à une échelle du deuxième posée contre le flanc dextre

Ces armes sont parlantes par l'échelle qu'elles renferment, terme tiré de l'italien "scala".

                                     23. ESPARRON de Vitrolles

23

d'Hozier dit : de sinople, à deux rochers d'argent mouvants, l'un du flanc dextre et l'autre du flanc senestre de l'écu, du premier sortant une rivière coulant en bande (Arm. I, 304 ; bl II, 1331)

Heraldus lit : de sinople, à deux rochers d'argent mouvants, l'un du flanc dextre et l'autre du flanc senestre de l'écu, du premier sortant une rivière coulant en bande >

                                     24. ESPARRON la BATIE

24

d'Hozier dit : de gueules à deux épées d'argent, passées en sautoir, leurs gardes et poignées d'or (Arm. I, 293 ; bl II, 1422)

Lartigue dit : de gueules à deux épées renversées d'argent passées en sautoir, les gardes et les poignées d'or

Heraldus lit : de gueules à deux épées d'argent garnies d'or passées en sautoir

Ces armes seraient-elles parlantes ? En effet, spada, en italien, signifie une épée.

                                     25. FAUCON

25

d'Hozier dit : de sinople à un bourg, composé d'une église et de plusieurs maisons d'argent essorées et ajourées de sable, senestré d'un grand rocher d'argent du milieu duquel sort une rivière du même, et un chef d'argent chargé du mot FAUCON , en caractères de sable (Arm. I, 303 ; bl II, 1332)

Lartigue dit : de sinople à un bourg formé d'une église et de maisons d'argent, couvertes de sable, senestré d'un grand rocher d'argent d'où coule une rivière du même ; au chef d'argent chargé du mot FAUCON de sable

Heraldus lit : de sinople à un bourg, composé d'une église et de quatre maisons d'argent essorées et ajourées de sable, senestré d'un grand rocher d'argent du milieu duquel sort une rivière en barre du même, et un chef d'argent chargé du mot FAUCON , en caractères de sable

                                     26. St GENIEZ

26

d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot St GENIEZ, de sable, et accompagnée de trois croisettes pattées d'or, 2 en chef et 1 en pointe (Arm. I, 292 ; bl II, 1323)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot SAINT GENIEZ de sable, accompagnée de trois croisettes pattées d'or

Heraldus lit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot St GENIEZ, de sable, et accompagnée de trois croisettes pattées d'or, 2 en chef et 1 en pointe

                                     27. GIGORS

27

d'Hozier dit : coupé, au 1er d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois besans d'argent, deux en chef et un en pointe, et au 2ème, d'or, à un arbre arraché de sinople, fûté au naturel (Arm. I, 304 ; bl II, 1332)

Lartigue dit : coupé : 1) d'azur  à deux chevrons d'or, accompagnés de trois besants d'argent - 2) d'or à un arbre arraché de sinople, fûté au naturel

Heraldus lit : coupé, au 1er d'azur, à deux chevronnels d'or, accompagnés de trois besans d'argent, deux en chef et un en pointe, et au 2ème, d'or, à un arbre arraché de sinople, fûté au naturel

Ces armes sont celles de la famille de Roux qui posséda cette terre.

                                     28. JARJAYES

28

d'Hozier dit : d'azur, à une cigogne d'argent, dans un marais de sinople (Arm. I, 330 ; bl II, 1351)

Heraldus lit : d'azur, à un héron (aigrette) d'argent, à la patte senestre levée, dans un marais de sinople

Jarjayes ne forme plus qu'une seule et même commune avec Noyers (cf. infra)

                                     29. LENS

29

d'Hozier dit : de gueules à un loup d'or, emportant dans sa gueule un mouton d'argent, accorné de sable (Arm. I, 301 ; bl II, 1330)

Heraldus lit : de gueules à un loup d'or, emportant dans sa gueule un mouton d'argent, accorné de sable

                                     30. MALEFOUGASSE

30

d'Hozier dit : d'argent, à trois arbres arrachés, de sinople, fustés au naturel, deux en chef et un en pointe (Arm. I, 309 ; bl II, 1335)

Lartigue dit : d'argent à trois arbres arrachés de sinople, fûtés au naturel, posés 2 et 1

Heraldus lit : d'argent à trois arbres arrachés de sinople, fûtés au naturel

                                     31. MALIJAY

31                     Malijay Armorial des Communes de Provence.

                   malijay Armorial numérique.

d'Hozier dit : de gueules, à une plante arrachée d'or, et trois étoiles aussi d'or, en chef (Arm. ? ; bl II, 1330)

Lartigue dit : de gueules à une plante arrachée d'or, accompagnée en chef de trois étoiles du même

Heraldus lit : d'azur à une plante arrachée à la fleur d'argent tigée et feuillée d'or, accompagnée en chef de trois étoile du même rangées en fasce

Malijay tire, dit-on, son nom de sa mauvaise position, male jacere en latin.

                                     32. St MARY

32

d'Hozier dit : de sinople, à un rocher d'argent, posé entre deux rivières du même, mouvantes des deux flancs de l'écu pour s'aller joindre au-dessous de la pointe, et, sur le rocher une colombe essorante, aussi d'argent, becquée et membrée de gueules (Arm. I, 307 ; bl II, ?)

Heraldus lit : de sinople à un rocher posé entre deux rivières se rejoignant à la pointe et, posée sur le rocher, une colombe essorante, le tout d'argent

                                     33. MELVE

33

d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot MELVE de sable, accompagnée en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant du même (Arm. I, 283 ; bl II, 1328)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot MELVE de sable, accompagnée en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'un croissant du même

Heraldus lit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot MELVE de sable, accompagnée en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant du même

                                     34. MISON

34

d'Hozier dit : d'azur, à une fasce haussée d'argent, chargée du mot MISON de sable, surmontée de deux roses d'argent et accompagnée en pointe d'un chevron abaissé d'or, enfermant une autre rose d'argent (Arm. I, 283 ; bl II, 1327)

Lartigue dit : d'azur à une fasce haussée d'argent chargée du mot MISON de sable, accompagnée en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'un chevron abaissé d'or enfermant une rose d'argent

Heraldus lit : d'azur à une fasce haussée d'argent chargée du mot MISON de sable, accompagnée en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'un chevron abaissé d'or enfermant une rose d'argent

La baronie de Mison fut érigée en marquisat par lettres patentes de février 1694 en faveur de la famille d'Armand dont les armes (d'azur à une fasce rehaussée d'or, accompagnée en chef d'une couronne ducale et en pointe d'un chevron, le tout d'or) ont servi à former celles du village.

                                     35. MIRABEAU

35

d'Hozier dit : de gueules, à deux fasces, d'or (Arm. I, 306 ; bl II, 1333)

Lartigue dit :

1. fascé d'or et de gueules de six pièces
2. de gueules à deux fasces d'or

Heraldus lit : de gueules, à deux fasces, d'or

Les armes de ce village peuvent provenir de celles des Glandevès, dont une branche possédait cette terre au moment de l'enregistrement des armoiries et qui portaient : fascé, d'or et de gueules, de six pièces.

                                     36. MONTFORT

36

d'Hozier dit : de gueules, à trois tours crénelées d'or, maçonnées de sable, deux en chef et une en coeur, celle-ci soutenue d'une montagne d'argent, herbée de sinople, mouvante de la pointe de l'écu (Arm. I, 296 ; bl I, 916)

Lartigue dit : de gueules à trois tours crénelées d'or, celle de la pointe posée sur un mont d'argent mouvant de la pointe, herbé de sinople

Heraldus lit : de gueules à trois tours ouvertes, maçonnées de sable, crénelées, d'or, deux en chef et une en coeur, cette dernière surmontant un mont au naturel mouvant de la pointe

                                     37. La MOTTE du CAIRE

37                     Motte_du_Caire Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : d'azur, à une montagne d'or, au pied de laquelle coule une rivière d'argent (Arm. I, 1424 ; bl ?)

Lartigue dit : d'azur à un mont d'or au pied duquel coule une rivière d'argent

Heraldus lit : d'azur à un mont d'or au pied duquel coule une rivière d'argent, la pointe étant du champ

                                     38. NIBLES

38

d'Hozier dit : d'azur, à une étoile, d'or (Arm. I, 283 ; bl II, 1328)

Lartigue dit : d'azur à une étoile d'or

Heraldus lit : d'azur à une étoile d'or

                                     39. NOYERS

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d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot NOYERS de sable et accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe (Arm. I, 288 ; bl II, 1320)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée de l'inscription NOYERS de sable, accompagnée de trois étoiles d'argent

Heraldus lit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot NOYERS de sable et accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe

La vaste terre et seigneurie de Noyers appartenait d'après les anciens titres à deux seigneurs différents, l'un de Noyers, l'autre de Saint-Martin d'Aigremont. Toute la terre, après avoir appartenu à l'abbaye de Cruis, fut achetée par le comte de Provence qui la réunit ainsi en 1340 à son domaine comtal. Plus tard, elle passa aux Garret, barons de Beaujeu. Elle appartenait au moment de la révolution aux Fauris de St-Vincens, éminents lettrés dont la magistrature et la science provençales s'honorent. On a réuni l'ancienne commune de Jarjayes à celle de Noyers.

                                     40. PEIPIN

40                     Peypin Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot PEYPIN de sable, et, accompagnée de trois roses d'argent, deux en chef et une en pointe (Arm. I, 290 ; bl II, 1324)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot PEYPIN de sable, accompagnée de trois roses d'argent

Heraldus lit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot PEYPIN de sable, et, accompagnée de trois roses d'argent, deux en chef et une en pointe

                                     41. PEYRUIS

41

d'Hozier dit : d'azur, à trois étoiles d'or, deux et une, et un chef d'argent chargé de trois lettres P, P et P (Arm. I, 305 ; bl II, 1333)

Lartigue dit : d'azur à trois étoiles d'or ; au chef d'argent chargé des lettres capitales P P P de sable

Heraldus lit : d'azur à trois étoiles d'or ; au chef d'argent chargé des lettres capitales P P P de sable

                                     42. PIEGUT

42                     Piegut Armorial des Communes de Provence.

                  piegut Armorial numérique.

d'Hozier dit : d'azur à un lion d'or, lampassé et armé de gueules, accompagné au côté dextre de la pointe des lettre P et G du même (Arm. I, 299 ; bl II, 1329)

Lartigue dit : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné à dextre de la pointe des lettre capitales P et G de gueules

Heraldus lit : d'azur à un lion d'or, lampassé et armé de gueules, accompagné à hauteur de la patte arrière dextre des lettre P et G du même

Les lettres P et G que l'on voit dans cet écusson ont été tirées du nom de ce village.

                                     43. POMEROL

43

d'Hozier dit : de gueules, à une croix d'argent, chargée de cinq coquilles de sable (Arm. I, 1427 ; bl I, 298)

Heraldus lit< /span> : de gueules, à une croix d'argent, chargée de cinq coquilles de sable

Ces armes ont été imposées d'office au village. Ce sont celles de la famille de Raymond-Modène mais en contre-partie, le champ étant d'argent et la croix de gueules. Pierre de Raymond, seigneur de Villeneuve, devint propriétaire de cette seigneurie par suite de son mariage avec Jeanne de Barralier, dame de Pomerol, dans les premières années du XVIème siècle.

                                     44. REMUSAT

44                    Remusat_edited Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : d'azur, à une croix haussée et perronnée de trois marches, d'or. Autour de l'écu est écrit  .REMUZA . (Arm. ? ; bl II, 1336)

Heraldus lit : d'azur à une croix latine perronnée d'or

                                     45. REYNIER

45

d'Hozier dit : d'azur, à une fasce d'argent, chargée du mot REYNIER , en caractères de sable, accompagnée en chef d'une étoile d'or, accostée de deux autres étoiles d'argent, et en pointe de deux croissants du même (Arm. I, 284 ; bl II, 1327)

Lartigue dit : d'azur à une fasce d'argent chargée du mot REYNIER de sable, accompagnée en chef d'une étoile d'or accostée de deux autres d'argent, et en pointe de deux croissants du même

Heraldus lit : d'azur, à une fasce d'argent, chargée du mot REYNIER , en caractères de sable, accompagnée en chef d'une étoile d'or, accostée de deux autres étoiles d'argent, et en pointe de deux croissants du même

                                     46. SALIGNAC

46

d'Hozier dit : de gueules, à une fleur de lys d'or, surmontée d'une couronne élevée de fleurs de lys, du même (Arm. I, 290 ; bl II, 1321)

Lartigue dit : de gueules à une fleur de lys d'or surmontée d'une couronne ouverte du même

Heraldus lit : de gueules, à une fleur de lys d'or, surmontée d'une couronne élevée de trois fleurs de lys du même

                                     47. SEDERON

47

d'Hozier dit : de sinople, à trois voiles enflées, d'argent  (Arm. I, 292 ; bl II, 1323)

Heraldus lit : de sinople, à trois voiles latines enflées d'argent

Lartigue ne parle pas de cette importante commune qui existe encore de nos jours

                                     48. SIGOYER

48                    Sigoyer_edited Armorial des Communes de Provence.

                 sigoyer Armorial numérique.

d'Hozier dit : de gueules, à une tour pavillonnée d'or, maçonnée de sable (Arm. I, 295 ; bl II, 1324)

Lartigue dit : de gueules à une tour pavillonnée d'or

Heraldus lit : de gueules à une tour crénelée et couverte d'or, ajourée, portillée et maçonnée de sable

Les armes de ce village sont celles de la famille de Laidet qui, dès le XVème siècle, posséda cette terre. Pierre de Laidet, premier consul d'Aix et procureur du pays en 1719, la fit ériger en marquisat en septembre de ladite année.

                                     [49. SISTERON]

                                     50. SOURRIBES

50

d'Hozier dit : de gueules, à une crosse dont le pied est entortillé de la lettre S, adextrée en fasce d'une étoile et senestrée d'une lune demi-pleine, et un soleil placé au premier canton, le tout d'or (Arm. I, 291 ; bl II, 1322)

Lartigue dit :

1. de gueules à une crosse dont le pied est entortillé d'un S adextrée d'une étoile et senestrée d'une demi-lune, accompagnée à dextre du chef d'un soleil, le tout d'or
2. d'argent à une crosse entrelacée de la lettre
S, et accompagnée de deux fleurons, le tout de sable

Heraldus lit : de gueules, à une crosse au crosseron tourné à senestre, dont le pied est entortillé de la lettre S, adextrée en fasce d'une étoile et senestrée d'une lune pleine, et un soleil placé au premier canton, le tout d'or

La crosse que l'on trouve dans cet écusson rappelle l'ancienne abbaye de Saint-Pierre de Sourribes, ordre de Saint-Benoît, qui existait déjà en 1160 et qui fut unie en 1464 au monastère de Sainte-Claire de Sisteron. Les religieuses de ce monastère royal continuèrent à posséder la seigneurie de Sourribes jusqu'en 1750, époque de leur suppression.

                                     51. St SYMPHORIEN

51

d'Hozier dit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot St-Simphorien, de sable (Arm. I, 291 ; bl II, 1322)

Lartigue dit : de gueules à une fasce d'argent chargée du mot Saint-Simphorien de sable

Heraldus lit : de gueules, à une fasce d'argent, chargée du mot St-Simphorien, de sable

                                     52. THEZE

52

d'Hozier dit : d'azur, à un cerf passant, d'or, senestré de deux lettres T et H, d'argent ; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules, pointées de sinople (Arm. I, 301 ; bl II, 1330)

Lartigue dit : d'azur à un cerf passant d'or senestré des lettres T et H d'argent ; au chef du même chargé de trois roses de gueules, pointées de sinople

Heraldus lit : d'azur à un cerf passant d'or senestré des lettres T et H d'argent ; au chef du même chargé de trois roses de gueules, barbées de sinople

                                     53. TURRIERS

53                      Turriers_edited Armorial des Communes de Provence.

                   turriers  Armorial numérique.

d'Hozier dit : d'azur, à une tour pavillonné d'or, maçonnée de sable (Arm. I, 322 ; bl II, 1345)

Lartigue dit : d'azur à une tour pavillonné d'or

Heraldus lit : d'azur à une tour ouverte, crénelée et couverte d'or, ajourée et maçonnée de sable

Les armes de cette commune sont parlantes, et rapellent une ancienne tour construite sur une hauteur qui dominait le village et dont il reste encore les fondations.

                                     54. URTIS

54

d'Hozier dit : de gueules, à un pont de deux arches, d'argent, sur une rivière du même (Arm. I, 301 ; bl II, 1331)

Lartigue dit : de gueules à un pont de deux arches d'argent sur une rivière du même

Heraldus lit : de gueules à un pont en chevron crénelé, maçonné de sable, à deux arches d'argent posé sur une rivière du même

Les armes de ce village rappellent celles, absolument identiques, de la famille de Pontis qui a longtemps possédé cette terre avec plusieurs autres.

                                     55. VALAVOIRE

55

d'Hozier dit : de gueules, à un sautoir d'or, accompagné de la lettre V d'argent, au flanc dextre et de la lettre L  du même, au flanc senestre (Arm. I, 299 ; bl , ?)

Heraldus lit : de gueules, à un sautoir d'or, accompagné de la lettre V d'argent à dextre et de la lettre L  du même à senestre

Les majuscules V et L rendent ces armes parlantes.

                                     56. VALBELLE

56                     Valbelle Armorial des Communes de Provence.

                  valbelle Armorial numérique.

d'Hozier dit : de gueules, à une tour crénelée d'or, maçonnée et ajourée de sable, adextrée de la lettre V d'or et senestrée de la lettre B du même (Arm. I, 295 ; bl II, 1325)

Lartigue dit : de gueules à une tour crénelée, accompagnée à dextre de la lettre V, et à senestre de la lettre B, le tout d'or

Heraldus lit : de gueules à ne tour crénelée d'or, portillée, ajourée et maçonnée de sable, accompagnée à dextre de la lettre L et à senestre de la lettre B du second

De source locale, les initiales authentiques du village sont L et B et non pas V et B. Le village était, en effet, nommé autrefois La tour de Bevons, ceci explique ces deux lettres, et ne s'est appelé Valbelle que sous Louis XIV, qui fit don de cette terre aux Tourves Valbelle, vieille famille provençale, afin qu'une terre portât leur nom.

 

Encore des armes parlantes par les initiales L (V) et B.

 

                                     57. VALERNES

57

d'Hozier dit : d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles d'or, posées en pal, l'une sur l'autre (Arm. I, 292 ; bl , ? )

Lartigue dit : d'azur à un croissant d'argent surmonté de deux étoiles d'or l'une sur l'autre

Heraldus lit : d'azur à un croissant d'argent posé en pointe surmonté de deux étoiles d'or, le tout en pal

                                     58. VAUMEILH

58

d'Hozier dit : d'azur, à une bande d'or, accompagnée de six roses d'argent posées en orle (Arm. I, 289 ; bl II, 1320)

Heraldus lit : d'azur, à une bande d'or, accompagnée de six roses d'argent posées en orle

                                     59. VENTEROL

59

d'Hozier dit : de gueules, à un chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant du même (Arm. I, 299 ; bl II, 1328)

Lartigue dit : de gueules à un chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'un croissant du même

Heraldus lit : de gueules, à un chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant du même

Ces armes se rapprochent de celles de la famille de Philibert qui posséda cette terre pendant plus d'un siècle et qui porte : d'azur, à un chevron d'or, accompagné en chef de deuxroses d'argent et en pointe de trois étoiles du même, mal ordonnées.

                                     60. VILHOSC

60

d'Hozier dit : d'argent à un arbre de sinople, feuillé et arraché au naturel, mouvant d'un croissant de gueules et accosté de deux étoiles, d'azur (Arm. I, 300 ; bl II, 1330)

Lartigue dit : d'argent à un arbre arraché de sinople mouvant d'un croissant de gueules, le fût accosté de deux étoiles d'azur

Heraldus lit : d'argent à un arbre arraché de sinople, posé sur un croissant de gueules, le fût accosté de deux étoiles d'azur

Ces armes sont celles de la famille Périer, avec cette différence que le champ est d'or pour celle-ci, tandis qu'il est d'argent pour Vilhosc. Il ne semble toutefois pas que cette famille ait jamais possédé la seigneurie de ce village.

                                     61. St VINCENT de NOYERS

61

d'Hozier dit : d'argent, à une givre de sinople, tortillée en pal; écartelé d'azur, à une colombe d'argent becquée et membrée de gueules (Arm. I, 284 ; bl I, 1328)

Lartigue dit : écartelé : 1/4) d'argent à une guivre de sinople tortillée en pal - 2/3) d'azur à une colombe d'argent, becquée et membrée d'or

Heraldus lit : écartelé : 1/4) d'argent à une bisse de sinople - 2/3) d'azur à une colombe d'argent, becquée et membrée d'or

Le village est assez souvent désigné sous le nom de Miravail pour le distinguer des villages du même nom. Ses armes sont celles de la famille de Fauris qui posséda pendant longtemps cette terre, et dont les deux derniers représentants, magistrats intègres et savants distingués, sont connus bien au delà de toute la Provence.

                                     62. VITROLLES

62                    Vitrolles_edited Armorial des Communes de Provence.

d'Hozier dit : d'or, à une montagne de sinople, sommée d'un arbre du même, fusté au naturel, et au-dessus de la montagne une rivière d'argent, coulant d'un flanc à l'autre(Arm. I, 301 ; bl II, 1331)

Heraldus lit : d'or à un mont sommé d'un arbre, le tout de sinople, sur une rivière en fasce d'argent, la pointe de l'écu étant du champ

Les armes de ce village indiquent qu'il est placé sur une montagne boisée, au pied de laquelle coule une rivière, la Déoulle, qui avant de se jeter dans la Durance, arrose la partie de son terroir qui est en plaine.

                                     63. VOLONNE   

63

d'Hozier dit : de gueules, à deux lettres V et V en forme de deux sautoirs alaisés et entrelacés d'or, enfermant une croisette d'argent posée en coeur (Arm. I, 283 ; bl II, 1328)

Lartigue dit : de gueules à deux lettres capitales V entrelacées d'or, dont l'une est renversée, accompagnées en coeur d'une croisette d'argent

Heraldus lit : de gueules, à deux lettres V en forme de deux sautoirs alaisés et entrelacés d'or, enfermant une croisette d'argent posée en coeur

Armes parlantes.

 

                                                                            

                                     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18 mars 2008.

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